Shawn Atleo Forced Out As National Chief By The Indignation of First Nations Peoples, As Opposition Builds Against Rushed, Assimilationist First Nations Education Act – Idle No More

#KillBillC33#NoWayFNEA #IdleNoMore #CDNPoli

Today, after four years of servility and weak leadership in the face of a Harper government bent on an aggressive agenda of assimilation and termination of First Nations, National Chief Shawn Atleo was forced by popular pressure and a brewing chiefs’ revolt to resign, the first time a national chief has resigned since the creation of the institution. Throughout his term, Atleo has been more concerned with keeping Ottawa happy than with representing the aspirations of First Nations people. When people rose up during Idle No More, he undermined the movement by legitimizing the government’s empty posturing by attending a controversial meeting with the Prime Ministers’ Office on January 11, 2013 without the mandate of the Chiefs in Assembly.

Most recently, he has served as the fig leaf for the government’s Orwellian First Nations Education Act, which aims to finish the job of “killing the Indian in the child” that residential schools began by placing First Nations education under the control of governments and central authorities remote from the realities of First Nations – all while disingenuously claiming to place education under First Nations control. This was too much for First Nations peoples, and many chiefs, to bear.

Defenders of the Land cofounder Arthur Manuel, whose father George Manuel founded the National Indian Brotherhood that later became the AFN, said, “when my father began the NIB, it was a grassroots organization that represented the people. Now it is an organization that serves Ottawa and is controlled by Ottawa’s funding. Only a real movement of the people can fill the vacuum of leadership among First Nations, and I hope Shawn Atleo’s departure will allow that kind of movement to bloom.”

“With the Harper government foreclosing debate, ignoring First Nations concerns, and rushing to pass Bill C-33 before summer, our movement must keep up the pressure on the AFN executive to show real leadership in the fight against Harper and his termination agenda. The First Nations Control of First Nations Education Act (FNCFNEA) is nothing more than a bogus term created by the Harper government. It goes to the heart of our identity as First Nations Peoples, and our ability to choose our own way of life,” said Idle No More activist Janice Makokis.

“The emergency Confederacy of Nations Meeting called by Ontario Regional Chief Stan Beardy, which is to take place in Ottawa on May 14, 2014, is the time to hold our leadership to account. It is the time for our leadership to show they are on the side of our Peoples, our Treaty and Inherent rights, and self-determination,” said Sylvia McAdam of Idle No More. “We must focus the energy of our movement against the machine of the Harper government and not allow our own people to become the instruments of our own destruction.”

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For more information, contact:

Russell Diabo (613) 296-0110

Janice Makokis (780) 915-0310

Sylvia McAdam (306) 281-8158

Art Manuel (250) 319-0688

 


SHAWN ATLEO FORCÉ DE DÉMISSIONER COMME CHEF NATIONAL DÛ À L’INDIGNATION DES PEUPLES DES PREMIÈRES NATIONS, AU MOMENT OÙ L’OPPOSITION S’ÉLÈVE CONTRE LA PRÉCIPITÉE ET ASSIMILATIONISTE LOI SUR L’ÉDUCATION DES PREMIÈRES NATIONS

 

#KillBillC33 #NoWayFNEA #IdleNoMore #CDNPoli

2 mai 2014

Aujourd’hui, après quatre années de servilité et de manque de leadership face au gouvernement Haper voué à un programme agressif d’assimilation et d’extermination des Premières Nations, le Chef national Shawn Atleo a été forcé de démissioner suite à  la pression populaire et la révolte grondante des chefs. C’est la première fois qu’un chef national démissionne de toute l’histoire de l’institution. Au cours de son mandat, M. Atleo a été plus préoccupé de garder Ottawa heureux que de représenter les aspirations des Premières Nations. Quand la population s’est levée lors des manifestations Idle No More, il a fait obstacle au mouvement en légitimant la manoeuvre absurde du gouvernement en se rendant à une rencontre controversée avec le bureau du Premier ministre le 11 janvier 2013, sans le mandat de l’Assemblée des Chefs.

Plus récemment, il n’a servi que de couverture pour la loi de type orweilliene sur l’éducation des Premières Nations, qui vise à terminer le travail de « tuer l’Indien dans l’enfant » qui a été mis en place par le régime des pensionnats autochtones en mettant l’éducation des Premières Nations sous le contrôle du gouvernement et des auorités centrales qui sont déconnectés des réalités des Premières Nations. Et ce, tout en prétendant, de manière malhonnête, placer l’éducation sous le contrôle des Premières Nations. Tout cela était trop insoutenable pour les Premières Nations et plusieurs chefs.

Arthur Manuel, le cofondateur de Defenders of the Land, dont le père George Manuel à fondé la Fraternité des Indiens du Canada, qui est plus tard devenu l’Assemblée des Premières Nations, a affirmé : « Quand mon père à débuté la Fraternité des Indiens du Canada, c’était une organisation populaire qui représentait le peuple. Maintenant, c’est une organisation qui sert Ottawa et qui est contrôlée par le financement provenant d’Ottawa. Seul un vrai mouvement provenant du peuple peut remplir le vide de gouvernance parmi les Premières Nations, et j’espère que le départ d’Atleo va permettre à ce type de mouvement de s’épanouir ».

« Avec le gouvernement Harper qui refuse de débattre, qui ignore les préoccupations des Premières Nations et qui se dépêche de faire adopter le projet de loi C-33 avant l’été, notre mouvement doit maintenir la pression sur l’exécutif de l’Assemblée des Chefs afin qu’elle fasse preuve de vrai leadership et qu’elle lutte contre Harper et son programme d’extermination. La loi sur le contrôle par les Premières Nations sur leur éducation n’est rien d’autre qu’un faux terme créé par le gouvernement Harper. Elle s’attaque au cœur mêmes de notre identité en tant que Premières Nations ainsi qu’à notre capacité de choisir notre propre mode de vie », a exprimé Janice Makokis, une militante du mouvement Idle No More.

« La réunoin d’urgence de la Confédération des Nations de l’Assemblée des Premières Nations convoquée par le Chef régional de l’Ontario Stan Beardy, qui doit avoir lieu à Ottawa le 14 mai 2014, est le moment idéal pour exiger des comptes à nos dirigeants. Le temps est venu pour eux de montrer qu’ils sont du côté de nos peuples, nos traités, nos droits inhérents et notre autodétermination », a indiqué Sylvia McAdam d’Idle No More. « Nous devons diriger l’énergie de notre mouvement contre la machine qu’est le gouvernement Harper et empêcher notre propre peuple de devenir l’instrument de notre propre destruction. »

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Pour renseignements, contactez:

Russell Diabo (613) 296-0110

Janice Makokis (780) 915-0310

Sylvia McAdam (306) 281-8158

Arthur Manuel (250) 319-0688